L’Histoire derrière la raison pour laquelle je fais ce que je fais en Haïti.

L'histoire du Pourquoi

" Vous n’avez pas de contrôle sur votre lieu de naissance, mais vous pouvez contrôler votre destination et ce que vous devenez "

Mon nom est Edna Aurelus. Je suis né et grandis en Haïti, un pays pauvre où la misère est évidente quotidiennement sur de jeunes visages. Cependant, pour moi, succomber à cela n’était pas une option. Grandissant en Haïti, j’avais la pauvreté en dégout ; dans mon esprit, je pensais grand, très grand, même quand je ne savais pas ce que c’était vraiment. Je savais que ce que je voulais être dans la vie ne ressemblait pas à ce que je voyais autour de moi.

Je demandais souvent à ma mère  pourquoi  il nous manquait les nécessités de base comme un réfrigérateur et un four dans la maison, et sa réponse serait, « ce  n’est pas encore notre temps. » Dans mon esprit pragmatique,  je ne pouvais pas attendre pour voir cette période se concrétiser. Je voulais tout avoir si c’était possible pour un être humain comme moi de tout posséder ;  quelle qu’en fut la nature, je le voulais. Je regardais souvent la télévision et je voyais les conditions de vie des enfants aux Etats-Unis et en France; je me demandais pourquoi  je ne pouvais pas vivre comme eux.  J’étais déterminée à changer ma vie, et aussi jeune que j’étais, je savais que l’éducation était la route qui allait amener à mon succès. J’ai excellé à l'école, ne sachant même pas où j’aboutirais, mais j’ai continué à étudier et à exceller.

En Décembre 1996, j’ai eu la chance d’émigrer aux États-Unis d’Amérique, " la terre des opportunités," où je me suis concentrée sur mon éducation et ou j’ai continué  à briller académiquement. J’ai opté pour une carrière dans le domaine des  soins de santé et je suis devenue une infirmière licenciée en 2005, peu de temps après ; J’ai poursuivi ma carrière en tant qu’Infirmière Praticienne de Famille en Décembre 2008.  Puis, en Mai 2014 J’ai finalement obtenu  mon doctorat en Pratique Infirmière. Je ne pourrais pas dire que c’était une aventure sans obstacle, il y avait beaucoup de secousses sur la route, mais je n’avais jamais abandonné le combat. J’ai repris mon élan et je suis restée concentrée grâce à ma foi en Dieu le tout-puissant.

Je crois fermement qu'il y a beaucoup de jeunes femmes encore plus brillantes que moi qui ont la soif d'apprendre,  mais auxquelles manque l'accès pour le réaliser. Donc, l'idée de la création d'EVS Sourire Fondation venu à l'esprit peu de temps après que  j’aie obtenu mon doctorat. Je ai décidé de retourner à ma ville natale pour tendre la main aux jeunes filles et aider à promouvoir leur amour-propre, le respect de soi, et l’acceptation de soi  à travers l'éducation et les activités sociales telles que le sport.

J’ai introduit un programme de football/soccer où 83 filles se sont inscrites pour y participer. Elles étaient très enthousiastes et dévouée. Elles venaient  aux sessions d’entrainement  même quand il pleuvait. Leur dévouement me fit réaliser que je ne devrais pas m’arrêter de travailler pour elles. Je ne vais pas  m‘arrêter parce que quand vous éduquez ou  changez  la vie d'une jeune fille, vous éduquez et changez tout un village, c’est pourquoi je fais ce que je fais.

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